Le béton est sensible aux variations climatiques. Elles peuvent avoir un effet sur la durabilité, la résistance au gel ou encore sa résistance classique. C’est pour cela qu’il faut bien adapter le dosage aux conditions de la zone où le coulage aura lieu.
Sur notre site Calcul-Béton.fr :
- Trouvez le parfait dosage pour tout type de béton grâce à notre calculateur gratuit
- Faites facilement la conversion de M3 en litre grâce à notre calculatrice en ligne
La température extérieure
Il a tendance à se solidifier plus lentement lorsqu’il est exposé à des températures basses. Ainsi, lors de votre préparation, si vous le coulez dans un endroit à température basse, il faut rajouter du ciment dans le mélange pour améliorer sa résistance à la compression, et ainsi qu’il résiste bien.
De plus, pendant la période de gel, il faut protéger également le coulage durant la période de durcissement, car une préparation qui est gelée peut se fissurer, et ce serait dramatique.
L’humidité extérieure
De fait, lorsqu’il fait chaud et que le temps est assez sec, l’eau s’évapore bien plus rapidement dans le béton, et il faut donc en rajouter dans le mélange afin que le béton ne se fissure pas.
Au contraire, dans des endroits qui ont des conditions plus humides, vous pouvez réduire la quantité d’eau dans le mélange, car elle s’évapore beaucoup moins.
Le vent, un problème majeur
Le vent peut également accélérer l’évaporation d’eau, ce qui va entraîner des fissures à l’intérieur du béton lorsqu’il va sécher. De plus, le vent, selon sa force, peut également déplacer le coulage lorsqu’il est en train d’être coulé. Ainsi, des poches d’air pourraient se créer, et la résistance du béton en serait grandement affectée.
Ainsi, pour éviter ces problèmes, il faut adapter le dosage en fonction de la vitesse du vent. De fait, s’il y a un vent fort, il faut augmenter la quantité d’eau dans le mélange pour ralentir l’évaporation, et ainsi ne pas risquer des fissures. Vous pouvez également protéger le béton du vent lorsqu’il a été coulé, pour éviter la formation de bulles d’air.
La pluie, un fléau
Tout d’abord, comme vous vous en doutez, la pluie, s’il y en a beaucoup, peut diluer le béton et le rendre trop liquide. Ainsi, la résistance serait affectée et le risque de fissure augmenté. La pluie peut également laver l’eau de gâchage, ce qui entraînerait également des fissures.
Du coup, sur un chantier pluvieux, il est important de réduire la quantité d’eau de gâchage dans le mélange. Vous pouvez également recouvrir votre coulage de béton d’un matériau imperméable qui permettrait que le coulage ne soit pas touché par la pluie.
Pour cela, vous pouvez prendre :
- une bâche
- un film plastique
- un produit imperméable